Le plateau supérieur
Avant les destructions liées au siège de 1870, le plateau supérieur de la citadelle était garni de bâtiments, faisant de lui une véritable petite ville militaire entre les quatre bastions. Le canon est passé par là, avec son lot de destructions.
Seuls se dressent encore dans un état complet la chapelle, la poudrière et le corps de garde principal. De la boulangerie et de l’arsenal, il ne subsiste que le rez-de-chaussée. Les deux grandes casernes, dont seules les fondations existent toujours, s’élevaient encore dans les années 1960. A l’instar du reste de la citadelle, le plateau supérieur a été remanié par les Allemands après 1871, avec l’ajout d’un matelas de terre sur certaines parties, les protégeant des obus.
Le plateau se visite aujourd’hui au moyen des stations du parcours patrimonial et architectural, chacune s’intéressant à un élément architectural, disparu ou toujours existant, de la citadelle. Long de 300 mètres et s‘élevant 65 mètres au-dessus de la ville, le plateau supérieur est dorénavant un endroit apaisé, loin des tumultes de la guerre.